la trempe (métallurgie)

La trempe (métallurgie).

Y'a k'unk'un qui pourrai me donner des conseils pour tremper une lame
taillée dans un morceau de plat d'acier brut (vendu noircie ou acier bronzé) :

- Quelle type d'huile?
- Quelle couleur de chauffe de l'acier (orangé, jaune… clair… blanc) avant de
tremper la pièce dans l'huile?
- Combien de temps dure la trempe?

Merci.

C'est pour quoi faire ? Comment la lame a-t-elle été fabriquée ? Quelle(s) qualité(s) d'acier ?

boulou. a écrit:C'est pour quoi faire ? Comment la lame a-t-elle été fabriquée ? Quelle(s) qualité(s) d'acier ?

Une machette.
À la disqueuse.
Dans un plat d'acier brut (surface teintée noire) dont l'extrémité était rouillée.

salut je fais un peut de forge pare moment , je trempe rouge orangé a l'huile toute la lame et surtout ne pas oublié le revenu je fais 2 h a 200 degrés au four

Merci pour les infos.

thomas07 a écrit:salut je fais un peut de forge pare moment , je trempe rouge orangé a l'huile toute la lame et surtout ne pas oublié le revenu je fais 2 h a 200 degrés au four

Tu trempe dés que la couleur est rouge-orangé dans un bain d'huile de ??? Moteur, vidange, olive?
Puis tu laisses "refroidir" 2h à 200° dans un four électrique.
C'est ça?

Revenu
Mettre immédiatement la lame dans un four préchauffé à la température de revenu (en général de 200 à 240 °C). Faire deux cycles successifs en laissant la lame refroidir totalement entre.
Quelques informations sur le revenu.

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Ma fille voulait une réplique fonctionnelle de l'épée courte de la princesse Nausiäa :

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J'ai fait une erreur en retouchant un visuel. J'ai zappé la garde à 90° cachée par le casque (1er visuel).
La version d'origine garde angle 90° :

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Voici mon interptétation garde "arrondie",

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Méplat d'acier ??? qui rouille donc carbon et non inox, tronçonné à la disqueuse, finition avec abrasif et lime.
Plaquette en noyer d'ici traité à l'huile d'olive.

Guillochage,

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Du coup je suis en train de m'en faire une pour moi.

joli boulot EricM! Pourquoi n'essaies-tu pas avec une lame de ressort de 4x4? c'est bien plus approprié pour la coutellerie car c'est de l'acier feuilleté. Par contre il faut le forger pour le remettre à plat, mais la qualité sera au top!

Merci B2p.

Je n'ai pas de lame de ressort sur ma Toyota, que de gros ressorts…
Je ne sais pas forger. Je ne fais qu'usiner des bouts de méplat d'acier pour l'instant.

Tu ferais mieux de partir sur de l'acier feuilleté, les lames ressort sont idéales pour ça, et parfois on trouve des lames plates. Il faut se promener dans les casses auto pour en trouver, ou sur les sites web.

Et les "lames" qui servent pour les outils d'agriculture?
Y faut que je m'installe une forge avant de faire du stock.

Pour une machette 45 > 60 cm pars avec une lame de suspension, acier ressort, ça devrait grandement améliorer la qualité.

Connaissez-vous un fournisseur pour des vis tête fraisée bombée ou des écrou à relier (à reliure)
tête fraisée bombée en laiton ou bronze?
(Pas d'inox)

M6
Ø de la tête : de 8 à 10 mm
longueur 5 mm

Ça doit se trouver...
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Merci.
Vu le prix c'est pas 10!

Voici exactement le type de vis à relier femelle (ou d'écrou) que je recherche :

- diamètre : M6
- longueur : 5 mm (voir 10-15 mm
- laiton massif (ou cuivre si ça existe?) ;
- tête fraisée ;
- tête bombée très plate ;
- une emprunte plate (pas d'emprunte en X)

Ou la version vis à tête fraisée bombée.

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(J'ai scié à 5 mm "le corps" de cette vis à relier parce qu'il était trop long.)
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Voici ma seconde réalisation : lame (finie) et fourreau (pas fini) :

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(Le guillochage est irrégulier, c'est voulu.)
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Avant quer l'on découvre le pétrol et ses dérivés, quelle huile utilisait-on pour la trempe?
De l'huile végétal à friture (résistant à une haute chaleur).

On s'en fout. La résistance des huiles végétales à la haute chaleur est avant tout d'ordre alimentaire, afin de ne pas créer dans l'huile des molécules plus ou moins cancérigènes.
Ce qui différencie une trempe à l'huile d'une trempe à l'eau, c'est la vitesse de refroidissement, plus rapide à l'eau. Il y a des articles spécialisés là-dessus.

Pour l'anecdote, les lames de sabres japonais subissaient une trempe partielle à l'eau juste au niveau du tranchant ; le reste de la lame étant protégé par un mélange d'argile et de carbone dont chaque maître forgeron avait le secret. On trempait la lame comme si on taillait la surface de l'eau, le revenu étant obtenu par la chaleur résiduelle du reste de la lame qui se communiquait au tranchant.

boulou. a écrit:On s'en fout. La résistance des huiles végétales à la haute chaleur est avant tout d'ordre alimentaire, afin de ne pas créer dans l'huile des molécules plus ou moins cancérigènes.
Ce qui différencie une trempe à l'huile d'une trempe à l'eau, c'est la vitesse de refroidissement, plus rapide à l'eau. Il y a des articles spécialisés là-dessus.

Pour l'anecdote, les lames de sabres japonais subissaient une trempe partielle à l'eau juste au niveau du tranchant ; le reste de la lame étant protégé par un mélange d'argile et de carbone dont chaque maître forgeron avait le secret. On trempait la lame comme si on taillait la surface de l'eau, le revenu étant obtenu par la chaleur résiduelle du reste de la lame qui se communiquait au tranchant.

Merci ces précisons sont très interessantes.


Pour faire à la méthode des forgerons japonais, il faut :

1) À froid, faire une coque d'argile plus du carbone (poudre de charbon de bois) pour "enfermer" tout le corps
de la lame en laissant uniquement le tranchant sortir.
2) Chauffer le tout à rouge (cerise).
3) Tremper uniquement le tranchant de la lame dans de l'eau comme si l'on essayait de couper l'eau.

Le revenu se faisant naturellement en laissant refroidir la partie qui avait été protègée par la coque mélage
d'argile et de charbon de bois.

Étant donné que la qualité d'une lame dépendait beaucoup de ce procédé, ça ne doit quand même pas être facile à faire.
D'autres procédés traditionnels de trempe existaient : enfoncer la lame dans un tas de neige, un tas de sable mouillé...
Il y a aussi la cémentation traditionnelle, qui au prime abord pourrait passer pour de l'alchimie, mais dont une vieille connaissance m'avait entretenu : poudre de corne de cerf ou autres produits à base de kératine.
Un lien intéressant :
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boulou. a écrit:l y a aussi la cémentation traditionnelle, qui au prime abord pourrait passer pour de l'alchimie

Ça ne m'étonne pas, bon nombre de procédés, de savoir-faire, de techniques ont été estampillé alchimie, sorcelerie… hérésie
pour faire place à l'industrialisation.

Moi perso j'ai des techniques que je sens être bonne et si j'en parlais à d'autres ils me diraient que je suis fellé.

boulou., qu'as-tu forgé comme outils?

trempe à l'urine de cheval, diablerie!!!

Du pipi de pucelle à la première lune de printemps.

Ce sujet part en couille…

Non, on fait le tour de la question.

Tout ça pour un canif...

Et on fait qu'un canif, f'est un petit fien.